dimanche 14 juillet 2013







les enfants de juillet s'en vont et puis reviennent. comatent sur un canapé. se vautrent dans l'herbe et vont goûter l'eau de la Loire. ils écoutent les insectes qui leur tournent autour et courent vers le soleil. on dirait qu'ils se baffrent de la vie, et redeviennent sauvages.
les enfants de juillet sont nimbés de la lumière cru de l'été.

lundi 1 juillet 2013

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fin d'année.
des instants de rencontres si beaux qu'ils nourrissent des jours entiers après qu'ils aient été partagés.
des aspirations si grandes qu'elles dépassent le cadre de la pensée, prennent aux tripes et s'y accrochent à en faire mal. parfois.
et se détacher de tout. doucement. ne pas essayer de retenir les bons moments. ne pas ruminer l'amertume. pour essayer d'être dans l'instant.

et des lectures. à propos du parcours artistique et initiatique de fabienne verdier, artiste-peintre, charles juliet écrit ceci :
"si on ne se connaît pas, on reste soumis aux conditionnements issus de l'enfance, de la famille, de l'éducation reçue, du milieu social où on a grandi, de la personnalité dont on a hérité ou qui nous a été imposée. prendre conscience de ces conditionnements, c'est s'en libérer, et aussi ne plus vivre dans la prison du moi et de l'égocentrisme. c'est pouvoir devenir devenir soi-même et penser par soi-même. c'est agrandir son espace intérieur, se découvrir de nouvelles énergies, de nouvelles potentialités. c'est avoir un autre rapport à soi-même, aux autres, au monde, pouvoir enfin pleinement vivre ce qu'on a à vivre."
entretiens avec fabienne verdier. charles juliet.