ça me manque. les mots me manquent.
j'ai envie de raconter Venise. les ruelles et les canaux et le temps à se perdre pour se (re)trouver.
les pieds nus et les jeans retroussés pour traverser les rues inondées par l'aqua alta à l'arrivée en descendant du vaporetto.
la rigolade devant un spritz aperol en regardant les gens passer, touristes et locaux, et en essayant de donner un surnom à chacun.
zattere
zattere
grand canal
depuis punta della dogona
campo san barnaba
caffé florian - san marco
cannareggio
palazzo grassi
on n'a pas "fait" le palais des doges. on n'a pas "fait" l'accademia. on n'a pas "fait" un tour en gondole. on n'a pas "fait" le pont du rialto.
on a marché en moyenne 6 heures par jour. on s'est perdu. beaucoup. mais on retombait toujours sur le campo santa margherita, un peu "notre" place, là où on se sentait de retour à la maison. (excellente trattoria "Alla Biffora", où le plateau de charcuterie et de fromage est à tomber, et où on entend plus d'italien que de français ou d'allemand...).
on est allé rendre visite à Manet au palais des doges. et à peggy guggenheim dans son palais pas fini qui surplombe le grand canal. françois pinault n'avait invité que rudolf stinger au palazzo grassi, on était un peu décontenancés. déjà qu'il avait fermé punta della dogona...
c'était un peu hors du temps. le jeu étant surtout de ne pas suivre les panneaux jaunes accrochés aux façades qui indiquent partout san marco, accademia, rialti, ou ferrovia. et la main dans la main d'enjamber les canaux, de regarder par les petits soupirails les cours intérieures. Venise n'est pas une fille facile, contrairement à ce qu'on pourrait croire.... pour approcher sa vraie nature, il faut se courber, avancer lentement, lever la tête, accepter de se tromper et de faire machine arrière pour trouver le trésor.
j'ai envie d'aubergines et de courgettes. de spaghetti à l'araîgnée de mer. de crostatine à la confiture d'abricots. de spritz. de parler avec les mains. grazie a lei, va bene, buna sierra, tranquillo... ça sonne comme la musique des places où se retrouvent les italiens à l'air de l'apéro, toujours élégants...
là vraiment, tu me donnes envie alors que moi venise avant tes photos et tes mots, ça me passait un peu au-dessus de la tête !
RépondreSupprimerah j'en rêve maintenant !! et tiens mon homme est rentré ce midi 'rarissime! ) en disant et si on partait en voyage !
RépondreSupprimerJe sais ce que je vais suggérer ce soir moi ... ;)
♥ merci !! trop belle cette Venezia là ! J'adore !
quel beau billet, j'adore ! ça me donne des envies d'Italie. La dernière fois à Venise, on y était à 5 et pendant la Biennale, c'était fabuleux!
RépondreSupprimerJe te l'avais dit, le mieux à Venise c'est de se perdre ! Très belles tes photos, merci !
RépondreSupprimerMais-euuuuuhh j'avais perdu cette adresse !!!
RépondreSupprimerTes photos !!! Superbes, superbes ! Comme si je voyais Venise pour la première fois!
Si votre "fameux" article 56 avait précipité la fermeture de votre ancien blog , il m'a donné l'envie de donner un second souffle au mien. Je suis si contente de vous retrouver ici .... Ah Venise, que de belles photos qui ravivent le souvenir d'une ville où le temps est suspendu !
RépondreSupprimerTres belles photos !!! Venise est vraiment magique ! Contente de te retrouver !
RépondreSupprimerDe telles photos, et les mots qui les accompagnent donnent envie de programmer un séjour à Venise sans plus attendre! C'est bien aussi de ne pas "faire" tout ce que les guides préconisent ... choisir d'aller où nos pas nous mènent, c'est bien aussi.
RépondreSupprimerAh tu es là! :)
RépondreSupprimerRetrouvée encore une fois :) à la faveur d'une très jolie photo parue sur un blog. Bref, contente de vous relire et d'admirer vos photos. Bonne journée Estelle !**gaelle**
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